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Au coin du feu

Etre « cocoon », c’est aussi savoir savourer une soirée au coin du feu, à lire, à discuter en famille ou entre amis, ou encore à tout simplement laisser aller son imagination en regardant les flammes. Un doux rêve. Encore faut-il qu’il ne tourne pas au cauchemar pour cause d’installation mal conçue ou inadéquate.

En automne comme en hiver, poêles et feu ouverts donnent à la maisonnée une ambiance de simple plaisir et de bien-être. Bien sûr, plus question de la cheminée comme source principale de chaleur. Elle est devenue source d’ambiance, d’un petit « coup de flamme » tellement plus agréable que le chauffage central. Cela étant, la flambée – sans mauvais jeu de mot – des prix du pétrole rend de plus en plus à la cheminée une place importante, qui est bien plus qu’un simple appoint, dans le dispositif de chauffage de la maison. A preuve, alors que la cheminée destinée à un feu ouvert ou à un poêle a eu un moment une nette tendance à disparaître dans la construction, elle est aujourd’hui toujours ou presque de la partie. Tandis que, en rénovation, elle est aussi remise en service.

Quels choix faire ? Il faut d’abord penser à la cheminée en tant que telle. Un domaine sans difficulté puisqu’architectes et professionnels du secteur pourront vous donner tous les conseils adéquats.

Quatre principes

Reste qu’il n’est pas inutile de rappeler certains points généraux essentiels au bon fonctionnement d’une cheminée. Quatre grands principes sont à absolument respecter : prévoir une bonne arrivée d’air, adapter la taille de la cheminée au volume de la pièce, respecter le rapport (largeur x hauteur) entre le volume du conduit de fumée et de la dimension du foyer, disposer d’une sortie bien dégagée du conduit de fumées.

Avant, aucun logement n’était isolé et calfeutré comme tous le sont maintenant. C’est dire que l’apport en air se faisait naturellement. Maintenant, l’isolation s’avère complète. Or, un kilo de bois sec consomme rien moins que 3,5 m3 d’air pour brûler. D’où la nécessité d’impérativement prévoir une arrivée d’air frais sous le foyer ou dans son environnement immédiat. Cette arrivée, munie d’une grille fine, peut être prise à l’extérieur ou dans une autre pièce (cave, sous-sol ventilé, etc) pour autant – évidemment ! – que cette pièce ne contienne pas de produits inflammables. Et si, d’aventure, votre cheminée se situe dans un vaste espace rassemblant sans réelle séparation, par exemple, salon, salle-à-manger, cuisine, cette aération aura un rôle encore plus important lorsque votre hotte de cuisine sera en fonctionnement puisque elle aussi aspire généreusement l’air de la pièce.

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Quant à adapter la grandeur de la cheminée – on parle ici d’un feu ouvert – à celle de la pièce, c’est une évidence. Une trop grande cheminée sera un ogre en bois de chauffage tout en exigeant un très fort apport d’air frais, avec le très désagréable courant d’air qui en résultera.

Pour le rapport entre le volume du conduit et de la dimension du foyer, le calcul sera fait par le spécialiste – qui n’oubliera pas la hauteur du conduit, dont on oublie trop souvent qu’elle joue aussi un rôle important – parce que tout dépend des dimensions du foyer.

Enfin, le conduit de dégagement des fumées doit dépasser d’au moins 40 cm le faîte du toit et doit être en zone dépressionnaire, et pas dans le zone de pression due aux vents dominants. L’évacuation correcte des fumées ne sera possible que si le conduit n’est nulle part réduit, ce qui est souvent le vas dans les anciennes constructions et il faut alors soit faire gainer la cheminée, soit la remplacer. Enfin, la partie extérieure du conduit devra être bien isolée, faute de quoi les gaz de combustion refroidissent brutalement et provoquent de la suie liquide.

A noter que l’on voit aussi de plus en plus souvent des cheminées dont le conduit en buse isolée est apparent à l’intérieur. L’avantage est que l’isolation écarte tout danger dû à une trop grande chaleur mais que la buse contribue malgré tout à chauffer la pièce.

Faut-il même encore rappeler qu’il ne peut y avoir qu’un seul foyer par conduit et que le ramonage annuel (ou même deux fois par saison en cas d’usage intensif) s’impose, lorsqu’il n’est pas tout simplement obligatoire ?

atHome

Ecrit par

atHome

Posté le

02 février 2012

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